Comment voyager responsable dans les Gorges du Verdon ? 

Comment faire de l’écotourisme dans le Verdon ?

Est-il possible d’être un éco-voyageur et de voyager responsable dans les Gorges du Verdon ?

Destination très en vogue ces dernières années, le Verdon est un territoire remarquable, fort d’une nature préservée et spectaculaire. Sa popularité et la forte saisonnalité interrogent les amateurs d’un tourisme plus vert, respectueux de l’environnement et socialement responsable. Mais qu’en est-il réellement ? Comment l’écotourisme est-il structuré dans les Gorges du Verdon et, comment est-il possible d’y prendre part en tant que voyageur ?

Au peur d’enfoncer une porte ouverte, le volet diminution de l’impact environnemental est le premier élément à examiner afin de faire de l’écotourisme dans le Verdon.

1. Repenser la mobilité

A cause de la « rareté » des transports publiques dans le Verdon et de la liberté qu’elle procure, la voiture est le moyen de locomotion le plus usité dans le Verdon. Le moyen de locomotion est également déterminant dans le choix de votre hébergement.

Pour éviter d’utiliser la voiture, vous pouvez privilégier la mobilité douce. L’association Vélo Loisirs Provence recense les itinéraires cyclables et les prestataires afin de développement le cyclotourisme. Faire du vélo permet de réaliser des économies d’énergie mais c’est également une nouvelle façon de découvrir les Gorges du Verdon à un autre rythme.

Aussi, le ¨Parc Naturel Régional du Verdon, acteur incontournable de l’écotourisme dans le Verdon a mis au point 10 idées de sorties sans voiture.

2. Faire des choix en matière d’hébergement

Choisir un hébergement qui a un impact moindre sur l’environnement et limite la pollution visuel en intégrant des critères d’intégration paysagère dans son ADN.

A Chasteuil, on est persuadé qu’un hébergement en tente / caravane est plus écolo. Pourquoi ? Déjà, il faut moins de matière première pour la construire. Ensuite, ses occupants consomment moins d’eau car ça demande de se déplacer aux sanitaires collectifs… Aussi, on y utilise aussi moins de consommables : draps jetables… Et enfin, l’hiver venu, esthétiquement parlant, la vallée ne se transforme pas en un village fantôme sans fin.

3. Rationnaliser ses déchets

En générer le moins possible car le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas. En fait, c’est une réflexion sur tous les déchets que l’on produit dès que l’on fait du tourisme. L’exercice est intéressant et reprend finalement les principes du zéro déchet à la maison. Voici une idée de comment le décliner dans l’univers du tourisme :

• Tout d’abord refuser les produits à usage unique qui jalonnent le voyage (les flyers, les brochures, les unidose de savon ou produit d’entretien, etc.).
• Il faut aussi réduire en achetant le moins possible (il est possible de louer du matériel ou d’en emprunter).
• Il est aussi possible de réutiliser : bannir les produits à usage unique (couverts et verres en plastique, paille, etc.), réparer ce qui peut l’être, trouver un autre usage à un outil hors d’usage…
• Et enfin, quand vraiment il n’y a pas le choix, il faut recycler. Attention, les consignes de tri sont différentes d’une région à l’autre. Prenez connaissance de celles en vigueur sur le territoire de la Communauté de Communes Alpes Provence Verdon.

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1. Favoriser les commerces ouverts le plus longtemps

C’est la forte saisonnalité qui cause le plus de tord en matière d’éco-tourisme dans les Gorges du Verdon. Par exemple, le village de Castellane multiplie par 10 sa population entre l’hiver et l’été : un impact environnemental énorme qui change (notamment mais pas que !) le dimensionnement des infrastructures du village.

Différents acteurs comme le Parc Naturel Régional du Verdon, l’Agence de Développement des Alpes de Haute Provence, l’Office de Tourisme Intercommunal Verdon Tourisme, travaillent pour développer les « fameuses ailes de saison ». Mais au final, c’est les voyageurs qui ont réellement le dernier mot !

Si vous avez la possibilité de voyager hors vacances scolaire notre article « Quand visiter les Gorges du Verdon » détaille les ambiances des différentes saisons. Choisir un établissement qui a la période d’ouverture la plus longue participe à l’économie locale des Gorges du Verdon : c’est souvent par conviction qu’ils restent ouverts car la basse saison a un impact plus limité sur la trésorerie.

2. Favoriser ceux qui génèrent de l’emploi local

C’est une chose d’être ouvert autant de temps que possible, c’est un véritable bonus pour l’emploi local dans les Gorges du Verdon, d’offrir des possibilités d’emplois. En effet, offrir de l’emploi permet à des familles de s’installer, à des enfants de remplir les salles de classe, à des commerces d’être ouverts à l’année… Et par ricochet… d’avoir une offre de santé : des médecins, infirmières… Pour notre région, l’emploi rural est un cercle vertueux primordial. Ce n’est pas toujours évident de prime à bord de comprendre la stratégie RH d’une entreprise mais cela transparait parfois dans son discours… Si l’entreprise est de petite taille : que font les gérants à l’année ?

En matière de camping, ces dernières années un nouvel acteur met à l’honneur les « petits campings ». Welcome Camping, se veut l’avocat des petits campings et propose aux voyageurs de mettre du sens dans leur vacances. Les entreprises qui ne sont pas rattachés à un groupe ou un chaîne ont souvent un ancrage territorial très fort. La marque Valeur Parc est également un moyen de mesurer l’implication d’une entreprise dans son environnement.

3. Privilégier les petits commerces aux grandes surfaces

Les petits commerces, le petit bistrot des locaux, sont souvent de bonnes adresses que ce soit pour se procurer des souvenirs pour soi ou à offrir et pour passer des moments authentiques. Les petits boutiques sont l’essence même de la vie de notre village. Autant que faire se peut, faire ses achats chez eux plutôt que dans des groupes, des chaînes ou des grandes surfaces généralement sans âme, est un acte engagé qui donne du sens à son voyage.

L’écologie et le développement durable sont des mots à la mode attention à leur utilisation marketing ! Pour être vraiment vertueux, l’écotourisme ne devrait même pas faire l’objet d’une rubrique, de ressources particulière. Le développement durable doit être intégré à chaque étape de conception et de vie du produit ou du service.

Sous des noms anglais « punchy », des designs bobo-écolo, on constate que les entreprises Attention au foisonnement des labels ! Parmi les labels fiables : l’écolabel européen, la clé verte, valeur parc.

A Chasteuil Provence, l’écologie fait partie de notre ADN. Pour autant, nous ne sommes pas un camping écolo : nous préférons planter des graines durables plutôt que de s’adresser à ceux qui en sont déjà convaincus…